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Le Chateau des Ombres
21 juillet 2008

Voyage en train...(Partie VII et Fin)

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Nous dansions sans fin, mais avec une faim gargantuesque des sens, de nos sens…

 
Peu importait si, d’aventure la porte du compartiment pouvait s’ouvrir, notre danse infernale n’était que la seule raison de notre intérêt.

 
Les mains de la demoiselle, enserraient, à chacun de mes assauts, la barre qui permettait d’abaisser la vitre. Cela me donnait plus d’ardeur, plus de force à chaque « allé » en elle.

 
Puis, mes mains vinrent se saisir de ses monts, plaqués contre la vitre, et j’eu l’envi de les délivrer de leurs prisons.

Rapidement mes mains prirent le chemin de ce carcan, et en sorti ses précieux joyaux.

Leurs « pics » étaient des plus droits, et je jouais alors avec délectation à les tourmenter d’avantage…Chaque pincement, ma belle en retirait un doux et plaisant rugissement de plaisir.

 
Mais très vite, j’arrêtais le jeu et la plaqua contre la vitre à nouveau…

Je m’imaginais alors, de l’autre cotés de celle-ci, ses monts ainsi plaqués et d’éventuel observateurs, qui, surement médusés d’un tel spectacle, en seraient certainement amusés.

 

Je sentais poindre en moi, l’arrivé de l’explosion finale…mes muscles des jambes commençaient à ce raidir, des tremblements si délicieux me parcouraient le corps.

 

Je décidai, alors, d’arrêter cette danse des sens.

 

Je me retirai de ce feu si doux, et je retournais simplement m’assoir.

Ma Belle, se retourna, et comprenant que la fin était proche pour moi, me lança un sourire, que je lui retournais. J’aimais voir ses yeux pétillants et ce petit sourire de satisfaction, mais je lisais qu’elle ne voulait pas en rester là.

 

Elle vint près de moi, déposa un tendre baiser. D’une main elle releva sa jupe, une jambe vint à mes cotés, puis l’autre. Elle se dressait là juste au dessus de moi. Son sourire ce fit plus malicieux.

Je sentis son autre main entourer délicatement mon glaive encore burlant et bien droit. Puis, habilement, Elle le dirigea vers sa grotte des plaisirs, et vint descendre pour envelopper ce dard qui était demandeur de son intime passion.

 

Doucement je me laissais alors enivrer, à mon tour, de sa danse. Mes mains prenant possession de ses lunes, ma bouche de ses pics fièrement dressés.

 

Je ne sais combien de temps cela dura, mais quand vint ce feu d’artifices tant désiré…mes muscles se mirent à trembler, mes mains devant plus ferme, serrant presque à sang ses lunes…

Et nos voix, à l’uni-son du plaisir, se fondirent dans le bruit du train continuant sa route vers d’autres dessins emmenant avec lui, les amants d'un instant, vers des chemins différents...

 

Je ne revis point la Belle demoiselle en sortant du train, elle m'avait juste quittée fermant derrière elle cette porte, sans un mot mais sans oublier, malgré tout, un sublime sourire et un regard pétillant que j'aime toujours autant voir dans celui d'une femme.

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